Ils avouent un meurtre… mais pourraient ne pas être jugés !

Publié le par Cyril

12 ans après, ils avouent le meurtre mais…

Cette histoire est digne d’un sombre polar. Une femme et deux complices, droguent et tuent le mari de cette première, mais le trio infernal pourrait échapper à la justice… pour prescription !

Tout commence en décembre 1996 à Magny-les-Hammeaux (Yvelines). Une femme de 53 ans et son amant décident de tuer son mari Philippe Pico, avec l’aide d’un troisième complice, le frère cadet de l’amant. Un soir, ils droguent d’abord le mécanicien puis le tuent à coups de couteau dans la maison familiale. Pour se débarrasser du corps, les meurtriers le jettent dans la Seine du côté d’Heurteauville (Seine-Maritime).

Un an plus tard, l’épouse se rend à la gendarmerie du coin pour signaler que son mari a déserté le domicile conjugal et qu’il ne subvient plus aux besoins de ses enfants. La femme et son amant vivent des jours heureux jusqu’au jour où celui-ci est interpellé à l’école des pompiers, pris en flagrant délit d’attouchements sexuels sur mineurs.

Au cours de sa garde à vue, l'amant meurtrier avoue aussi avoir abusé des deux fils de sa femme. Au cours de l’enquête, il sera dénoncé par sa qui avouera à la police qu'ils sont les meurtriers de Philippe Pico.

Problème pour les enquêteurs de la PJ : le corps de Philippe Pico, découpé en morceaux, reste introuvable. Et sans corps, pas de meurtre…

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