Pauvre petit ange ...

Même si un couteau a été trouvé par la police près de l'endroit où Nashwan Abdullah a été atteint d'un tir policier, le jeune homme a juré à sa mère sur son lit d'hôpital qu'il n'était pas armé au moment du drame.

«Il m'a dit : Maman, je n'avais pas de couteau. Je courais quand le policier a tiré», a relaté Nawin Kakarash, toujours convaincue de l'innocence de son fils.

Malgré la découverte de l'arme blanche, la mère du suspect de 18 ans, qui a pu questionner son enfant hospitalisé, maintient que celui-ci n'a jamais menacé les agents comme la Sûreté du Québec le soutient.

Rencontré brièvement dans sa chambre d'hôpital, le jeune homme se portait relativement bien.

Le projectile qui l'a atteint aurait fracturé trois de ses côtes, selon sa famille. Lors de notre passage, le blessé écoutait les recommandations de son médecin qui l'a encouragé pour les prochaines étapes qui suivront sa sortie de l'hôpital.

Tentative de meurtre

Il aura alors à faire face à la justice pour une affaire de tentative de meurtre qui serait survenue vers minuit le 6 septembre dans le quartier Rosemont, à Montréal.

«La victime, un individu de 27 ans, avait été poignardée à plusieurs reprises au haut du corps, après un conflit entre elle et deux suspects», a relaté Lynne Labelle, porte-parole du SPVM.

Nashwan Abdullah et son complice auraient ensuite pris la fuite à pied. L'agresseur présumé était recherché depuis cette nuit-là.

Par ailleurs, les enquêteurs de la Sûreté du Québec ont terminé hier l'examen de l'a scène. Des résidants du secteur devaient encore être rencontrés en après-midi.

Une expertise devra déterminer si le couteau trouvé par la police appartenait bien au jeune Abdullah.