Air Canada a refusé d'admettre un passager voulant être servi en français

Publié le par Cyril

HALIFAX -- Le directeur général de la Fédération acadienne de la Nouvelle-Écosse, Jean Léger, affirme qu'il n'a pas obtenu de permission d'embarquement dans un avion d'Air Canada (AC.A) à Halifax, en mars dernier, parce qu'il exigeait d'être servi en français.

M. Léger considère que ce traitement constitue un manque de respect d'Air Canada pour ses clients francophones de l'ensemble du pays. Il déplore que des situations du genre se soient produites souvent au pays.

Jean Léger a raconté à Radio-Canada qu'il voulait prendre un vol pour Ottawa. Constatant qu'aucun des trois employés d'Air Canada ne le servait en français, il a utilisé sa caméra vidéo pour documenter cette carence du transporteur.

Jean Léger a ensuite présenté sa carte d'embarquement pour monter à bord, mais l'employé l'a écarté et lui a refusé l'accès à l'avion.

Peu après, un superviseur bilingue s'est présenté pour répéter la dernière annonce en français mais l'avion avait déjà décollé.

Les employés d'Air Canada ont ensuite décidé d'appeler la Gendarmerie royale du Canada, mais les agents de police n'ont pu relier Jean Léger à aucun acte criminel. Il a ensuite été accepté sur un autre vol d'Air Canada.

Isabelle Arthur, porte-parole d'Air Canada, explique que l'entreprise a soutenu l'attitude de ses agents, pour ensuite accepter l'homme sur un autre vol car il en allait de l'intérêt des autres passagers car les gens ont eu le temps de se calmer.

M. Léger réplique que lors de l'incident, jamais ne s'est-il montré irrité ou agressif.

Jean Léger explique qu'en tant que directeur général de la Fédération acadienne de la Nouvelle-Écosse, c'était son rôle de demander un service en français.

 
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