Les équipes protestent contre l'interdiction des oreillettes.

Quatorze des 20 équipes du Tour de France devaient envoyer samedi soir une pétition aux organisateurs de la Grande Boucle, leur demandant de revenir sur leur décision de suspendre l'utilisation des oreillettes lors des 10e et 13e étapes de la course.
Bruyneel a indiqué que 14 équipes avaient signé une pétition, devant être envoyée samedi soir, dans laquelle elles demandent aux organisateurs de Tour de France de ne pas suspendre l'utilisation des oreillettes lors des étapes de mardi et vendredi.

Mais l'organisation de la course a confirmé sa décision, affirmant dans un communiqué que la 10e étape serait courue «sans moyen de communication entre les coureurs et leurs directeurs sportifs. Toutes les mesures seront prises pour faciliter le travail des directeurs sportifs», indique le communiqué, qui n'évoque toutefois pas la 13e étape.

Le président de l'Union cycliste internationale (UCI) Pat McQuaid, qui soutient la décision du Tour, a fait savoir qu'un communiqué expliquant «tout aux équipes» serait diffusé lundi.

Les oreillettes, postes de télévision et radios permettent aux directeurs sportifs d'informer leurs coureurs sur la course, et de leur dire notamment quand attaquer.

Popularisé par Lance Armstrong lors de sa première victoire sur le Tour de France, en 1999, le système a récemment été critiqué par certains coureurs, qui estiment qu'il tue l'imprévu et la dramaturgie de la course. Les organisateurs de la Grande Boucle avaient annoncé il y a un mois leur intention d'expérimenter son interdiction sur deux étapes.

Le directeur sportif d'AG2R-La Mondiale, Vincent Lavenu, a, lui, indiqué qu'il n'était pas défavorable, sur le principe, à l'interdiction, mais que les équipes auraient dû être consultées d'abord.