Comment Paris Hilton veut résoudre la crise

Paris Hilton, plus connue pour ses frasques que pour ses préoccupations sociales, s'est érigée mercredi en défenseur de l'économie. Comment ? Tout simplement en faisant des achats importants, ce qui contribue, a-t-elle souligné, à faire tourner la machine économique en ces temps de crise.

Ce commentaire était en fait une réponse aux critiques l'ayant visée cette semaine. A Sydney, où est organisée une réception très sélect pour le réveillon du Nouvel An, l'héritière de la chaîne d'hôtels Hilton a été très remarquée pour avoir dépensé 5560 dollars australiens (soit 3844 dollars américains) dans un accès de folie acheteuse de 40 minutes. Les organisations caritatives locales l'ont accusée d'excès indécent.

Les félicitations officielles du gouvernement australien

"Je suis en Australie. Je pense qu'il est important d'aider, vous savez, l'économie, ici comme partout dans le monde", s'est-elle défendue mercredi devant la presse. "Et qu'y a-t-il de mal à faire un peu de shopping ? C'est le Nouvel An et j'ai besoin d'une robe pour le réveillon", a-t-elle ajouté.

La folie acheteuse de la riche héritière (qui doit recevoir, soit dit en passant, 100.000 dollars australiens pour sa participation à la réception de Sydney) a d'ores et déjà eu des répercussions politiques en Australie. Interrogée à ce sujet, Julia Gillard, vice-première ministre et ministre de l'Education, a félicité Paris Hilton, au nom du Premier ministre travailliste, de sa reconnaissance de l'Australie comme destination de mode et de shopping. "J'ai entendu qu'un responsable politique a dit cela", a déclaré Paris Hilton. "J'ai pensé que c'était très gentil et c'est vrai".