Bus attaqués à la carabine à plomb.

Quatre autobus ont été la cible d'attaques à la carabine à plomb en moins de deux semaines, à Longueuil et à Laval.

«C'est très dangereux. Imaginez si un chauffeur reçoit un plomb dans un oeil alors que son autobus est plein», déplore Michel Robidoux, président du Syndicat des chauffeurs d'autobus du Réseau de transport de Longueuil.

À 18h41 mardi, sur la rue Quinn, un plomb a fracassé une fenêtre d'un autobus de la ligne 75, alors que le véhicule se rendait au métro.

Deux heures plus tard, un autre véhicule a été la cible d'un attentat similaire à l'angle des rues d'Auvergne et De Gentilly, toujours dans le Vieux-Longueuil.

Enquête ouverte

«Personne n'a été blessé, c'est le principal. Mais c'est un geste qui aurait pu avoir de graves conséquences et c'est inacceptable», indique Raymond Allard, porte-parole du Réseau de transport de Longueuil.

«On prend ça très au sérieux. On a ouvert une enquête et renforcé la surveillance sur les lignes concernées et sur l'ensemble du territoire», affirme l'agent Pierre Quintal de la police de Longueuil.

Pas de blessé

Des autobus de la Société de transport de Laval ont été la cible d'attaques semblables le 2 septembre dans le secteur Sainte-Dorothée et le mois dernier sur le boulevard Sainte-Rose. Même si, pour le moment, la STL ne confirme pas que ce sont des plombs qui ont été tirés vers ses véhicules, elle ne l'exclut pas.

Les événements sont survenus en pleine nuit et personne n'a été blessé.

«Cela arrive de plus en plus souvent et on le déplore. Mais comment peut-on enrayer cela? Il n'y a pas beaucoup de policiers la nuit à Laval», affirme le président du Syndicat des chauffeurs de la STL, Richard Ouimet.