Pascal Sevran: son journal posthume en librairie le 8 janvier.

Publié le par Cyril

 

L’éditeur Albin Michel a confirmé qu’il publiera bien le 8 janvier l’ultime journal intime de Pascal Sevran, l’ex-animateur et producteur, décédé le 9 mai dernier à Limoges des suites d’un cancer du poumon. Albin Michel précise que le dernier de ces carnets introspectifs (huit publiés à ce jour) couvre la période du 15 novembre 2006 aux premiers jours de 2008, avec une interruption de mars à août 2007, période durant laquelle Pascal Sevran apprend sa maladie et lutte contre son cancer. Ce journal posthume s'intitulera Les Petits Bals perdus. L'ex-animateur producteur de « La Chance aux chansons » évoque notamment dans ce livre la polémique suscitée par l’avant-dernier journal intime (Le Privilège des jonquilles).

À un journaliste de Nice-Matin, Lionel Paoli, qui avait résumé un propos du livre en indiquant : « Dans Le Privilège des jonquilles, vous affirmez que la bite des Noirs est responsable de la famine en Afrique », Pascal Sevran avait répondu : « Et alors ? C'est la vérité ! L'Afrique crève de tous les enfants qui y naissent sans que les parents aient les moyens de les nourrir. Je ne suis pas le seul à le dire. [...] J'écris ce que je pense, si des gens bien au chaud dans leur certitude ne supportent pas d'entendre ça [...] Oui, il faudrait stériliser la moitié de la planète ».

"J'écris et je dis ce que je veux"

Lionel Paoli faisait référence à un passage précis (p. 214) du Privilège des jonquilles : « Des enfants, on en ramasse à la pelle dans ce pays [le Niger] — est-ce un pays ou un cimetière ? — où le taux de fécondité des femmes est le plus élevé du monde, neuf enfants en moyenne par couple. Un carnage. Les coupables sont facilement identifiables, ils signent leurs crimes en copulant à tout va, la mort est au bout de leur bite, ils peuvent continuer parce que ça les amuse, personne n'osera leur reprocher cela, qui est aussi un crime contre l'humanité : faire des enfants, le seul crime impuni. On enverra même de l'argent pour qu'ils puissent continuer à répandre, à semer la mort. » En décembre dernier, Pacal Sevran s’était expliqué sur ses propos : « J'écris et je dis ce que je veux. Me considérer comme un néo-nazi est une belle connerie. »

 

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