Trois hommes emprisonnés pour avoir insulté Sarkozy

Publié le par Cyril

Certains quotidiens de l’Hexagone rapportent, ce matin, que bien qu’il soit parfois prompt à l’invective, le président Nicolas Sarkozy ne tolère pas les insultes à son endroit.

 

Au moins trois personnes ont été condamnées à la prison entre 2004 et 2007, après avoir injurié Nicolas Sarkozy, alors ministre français de l’Intérieur puis candidat à la présidentielle.

 

 

«L’injure à ministre» n’est pas passible de prison ferme, mais les juges disposent d’autres motifs -rébellion, injures racistes, etc.- pour condamner à la prison.

 

Voici un rappel des faits:

 

- 31 janvier 2004, au forum des Halles à Paris. Un manifestant lui lance : «Retourne en Chine, espèce de Hongrois !» Verdict : un mois ferme.

 

- 9 février 2005, à Strasbourg. Un homme de 21 ans aurait crié : «Sarkozy, va niquer ta mère !» L’accusé nie les faits, le tribunal correctionnel de Strasbourg le condamne à un mois ferme.

 

- 1er novembre 2006, à Aubagne. Un homme de 19 ans a été condamné à quatre mois de prison ferme pour avoir insulté des policiers et adressé un «Je nique Sarko le fils de pute !»

 

Les regrets de Sarko ajoutés par l’Élysée

 

Depuis qu’il a lancé à un homme «Casse-toi pauvre con » au Salon international de l'agriculture dimanche, Nicolas Sarkozy est entouré d’un vent de réprobation populaire, politique et médiatique.

 

Les regrets exprimés par Nicolas Sarkozy dans la presse, sur l'incident du Salon international de l'agriculture, où il a insulté un homme qui l'invectivait, ont été ajoutés par l'Élysée après l'entretien original, a indiqué aujourd’hui, le directeur adjoint de la rédaction du quotidien Le Parisien.

 

Le président français a été interrogé par des lecteurs du Parisien, notamment sur le désormais célèbre « Casse-toi pauvre con»qu'il a lancé, dimanche, à un homme qui l'avait insulté au Salon de l'Agriculture.

 

Cette insulte a provoqué une vive polémique en France, l'opposition tirant à boulets rouges contre le président, accusé notamment de ne pas savoir garder ses nerfs et d'abaisser la fonction présidentielle.

 

La vidéo de l'incident, placée sur les sites Youtube et Dailymotion, a été visionnée près de deux millions de fois.
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