NRJ MUSIC AWARDS

Publié le par Cyril

Ils se prénomment tous deux Christophe. Willem et Maé de leur nom et ils ont dominé hier soir la 9e cérémonie des NRJ Music Awards qui récompensait les idoles de la jeune génération, depuis le Palais des festivals de Cannes.

La cérémonie de remise de prix pour laquelle, selon la radio musicale quelque quarante-quatre millions de votes ont été enregistrés, a entre autres été marquée par les remerciements de trois récipiendaires de luxe de trophées d'honneur.

Ainsi, Céline Dion, à qui un prix NRJ d'Honneur a été remis, a une fois encore congratulé sur place les votants de l'avoir «supportée» en lieu et place de l'avoir «soutenue». Les propos plus édulcorés de Kylie Minogue ou ceux, de Michael Jackson, absent mais qui par enregistrement vidéo interposé a promis un retour fracassant, ont cependant équilibré le tout.

Troublé certes, mais bien présent et sans un mot pour la chaîne concurrente - M6 - qui l'a dévoilé au grand public, Christophe Willem a raflé deux trophées, celui de la révélation française de l'année et de l'album français de l'année pour Inventaire.

Aux abonnés absents figuraient en revanche plusieurs vedettes du disque, vite escamotées par le nouveau maître de cérémonie Benjamin Castaldi. Parmi elles, Britney Spears, pour son album Blackout ou Amy Winehouse qui elle, ne figurait pas au palmarès, mais vient en revanche de débuter une cure de désintoxication, suite à la publication dans la presse britannique de photos, où elle serait en train de prendre une dose de «crack».

Hasard ou fatalité, les albums respectifs des deux concurrentes et absentes en lice titrent sur une certaine noirceur. Back To Black pour Amy Winehouse et Blackout pour Bitney Spears.

Bien plus joyeux, le jeune Américano-Libanais Mika, également élevé dans le XVIe arrondissement de Paris, mais aussi à Londres, a été sacré révélation internationale. Il n'a pas manqué de rappeler son parcours fait de spécificités dans un français parfait en recevant son trophée.

Une démonstration dans le texte, à l'opposé des jeunes teutons de Tokio Hotel qui ont tenté, en vain, d'expliquer la vague d'amour dont ils sont l'objet en France. En effet, et sans qu'on puisse expliquer pourquoi, le groupe a réconcilié à grands renforts de coups de gel ultra-fixant dans les cheveux la jeunesse française avec la langue de Goethe.

En emportant le trophée du groupe international, Tokio Hotel s'est fendu de la lecture d'un texte de remerciement écrit en français, avec diront les fans, ce délicieux accent à couper au couteau, mais à peine compréhensible pour tout français non-germanophone averti.

Avec son «team» Fatal Bazooka, Michael Youn poursuit son combat contre les clichés, quitte à les mettre en scène. «Parle à ma main», où il campe une ado «pétasse en manque de repères», a raflé le trophée du clip de l'année, quitte à faire encore une fois grincer des dents.

 
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