Ne dites jamais à un Italien qu'il est "cocu"

Publié le par Cyril

Durant une joute verbale devant témoins, et en présence de la femme visée par les accusations, un homme avait lancé à un autre que son épouse avait eu des rapports sexuels avec un ouvrier qui réalisait des travaux à leur domicile, comme paiement en nature.

Dans une première sentence, le tribunal d'Aoste (nord-ouest) avait estimé que l'accusateur "avait décrit la personne offensée comme une sorte de prostituée qui payait les travaux effectués à domicile avec son propre corps" et "que cette insulte justifiait la réaction verbale de son mari."
  
L'offenseur soutenait qu'il n'y avait eu qu'échanges d'insultes réciproques et demandait l'acquittement. La cour de Cassation a confirmé la sentence prononcée par le tribunal d'Aoste. Elle a estimé qu'accuser "une femme d'adultère est un acte qui blesse sa réputation". L'homme a été condamné à une amende de 500 euros ainsi qu'aux remboursements des frais de justice de près de 1.000 euros.
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